Susikei Weasley-Jones et Honey Miho

Honey vit Susikei sortir d'une chambre... Mais... cette chambre... c'était la sienne! Il y avait son nom d'inscrit dessus ainsi que celui de son amie. Enfin! Enfin, elle avait réussie! Elle ferma les yeux un instant et soupira de soulagement. Elle se laissa aider par sa camarade et, une fois remise sur ses pieds, s'épousseta. Elle commença à remettre pêle-mêle tous ses objets et vêtements dans sa valise. Elle expliqua à Susikei sans la regarder:

"J'vais quand même mettre mes affaires dans le sac. Ce sera plus simple pour le transport."

Finalement, elle réussit rapidement à tout rentrer dans le contenant. Elle poussa sa seconde valise dans la chambre et porta l'autre. Elle sourit à Susikei et posa ses affaires sur le dernier lit vide. Elle frotta ses mains, satisfaite d'elle-même.

"Depuis tout à l'heure, ça va toujours? As-tu rencontré du monde?"

Elle posa ces quelques questions tout en rangeant ses affaires dans son armoire respective. Soudain, elle se frappa le front avec la paume de sa main droite. Il fallait impérativement qu'elle appelle son père pour le rassurer et lui annoncer qu'elle était arrivée saine et sauve à l'Académie. Puis, elle se décida tout d'abord à ranger ses effets et ensuite elle irait prévenir son père.

La jeune asiatique écouta les propos de sa colocataire, distraitement. Mais lorsqu'elle entendit le mot "garçon", elle réagit.

"Un garçon? Où ça?"

Elle regarda autour d'elle, furtivement... Puis, ses yeux tombèrent sur Susikei. Elle sentit le rouge lui monter aux joues. Quelle maladroite! Quelle idiote! Elle était extrêmement honteuse d'avoir montré son "accrochage" aux garçons. Puis, elle se remémora les paroles de son amie. Avait-elle bien dit "directeur"? Elle avait rencontré le directeur? Rhoooo! Ce n'était pas possible! Il fallait toujours qu'elle manque les moments importants ou captivants. Quelle poisse! Elle regarda Susikei, envieuse et, ne pouvant plus se retenir, demanda d'un air gourmand:

"Il était mignon? Le directeur? Etait-il craquant? Jeune? Sexy?"

Elle s'assit sur son lit, écartant les quelques habits qui attendaient d'être rangés. Eh bien, ils pouvaient attendre! Nan mais! Elle voulait savoir! Tout! Elle posa ses bras sur ses genoux et regarda sa camarade.

Honey s'affala sur son lit, déçue. Elle remit enfin le restant de ses affaires dans son armoire et se rallongea sur sa couette. C'était dommage! Son amie ne l'avait pas bien inspectait... Il fallait qu'elle le voit un jour. Mais il fallait aussi qu'elle téléphone à son père. Elle se releva et répondit à la question de Susikei:

"Je ne sais pas du tout! Il ne doit pas y avoir de professeur... En fait, je l'ignore... Désolé!"

Elle avait également envie que les cours commencent. Juste pour voir comment ceux-ci se dérouleraient. Car ce n'était pas vraiment une bûcheuse. Elle était souvent dans la lune en cours et s'y désintéressait rapidement. Elle prit un sac à bandoulière noir et y fourra son porte-monnaie, ses cartes, des lunettes de soleil, la clé de sa chambre et diverses choses encore.

"Il faut que j'aille appeler mon père et ensuite que j'achète un appareil photo. Tu peux venir si tu en as envie."

Elle se dirigea vers la porte.

Honey, toujours dans les vapes, commençait juste à entendre quelques sons plus nets et précis. Sauf, que le volume n'était pas très bien réglé dans son cerveau. Au lieu d'entendre la voix féminine de Cyrielle, elle entendit une voix suraïgue et perchée... puis, ce son se transforma en une horrible voix grave de camionneur (une grosse voix d'homme quoi...). Après ça, elle se mit à délirer sérieusement. Elle murmura quelque chose de presqu'inaudible:

"Nan... ... ... Marlin... ... laisse... tranquille..."

[Bien bien... à qui de poster là? Susikei ou Kakeru? ^_^]

Honey sentit un contact doux tout le long de son corps. Elle n'était plus balancée, mais juste posée. Les yeux toujours fermés, son esprit s'envola. Elle s'endormit tout simplement.
Le lendemain sera difficile...

[Bon wala, c'est court, mais en même temps, qu'est-ce que je pourrai dire d'autre?]

[Bon, j'vais faire avancer le temps... Désolé Mimie! C'est pour qu'Honey soit dans les vapes pour le cours de photographie.]

Honey avait dormi 10 bonnes heures profondément. C'est le chatouillis sur son visage, des rayons de soleil qui peinaient à traverser le store baissé de la fenêtre, qui la réveilla. Elle ouvrit doucement les yeux en clignant péniblement. Elle avait extrêmement mal à la tête et un bourdonnement semblait agir dans ses oreilles. Elle baîlla et s'assit sur son lit. Sa bouche était pâteuse et sentait énormément l'alcool. Elle se leva et se cogna un peu dans tous les meubles avant d'atteindre la salle de bain. Elle s'aspergea le visage avec de l'eau fraîche, mais rien n'y fit... sa migraine était toujours présente. Elle enleva ses vêtements... Hein?! Comment se faisait-il qu'elle s'était endormie avec ses habits de jour? Finalement, la jeune fille n'y prêta pas attention et prit une douche froide. Elle se lava ensuite les dents et fut assez satisfaite de sentir que sa bouche allait mieux (plus d'odeuur... ). Elle prit quelques vêtements : une salopette baggy en jean dont les bretelles tombaient sur ses hanches et ses jambes, un maillot bleu ciel où elle avait épinglé plusieurs badges, deux arms-warmers, l'un noir et l'autre bleu, une casquette gavroche en jean et enfin des converses bleu ciel. Elle s'habilla donc ainsi. Puis, elle regarda son emploi du temps (on va dire...) et s'aperçut qu'elle avait un cours de photographie. Soudain, elle remarqua qu'elle n'avait pas vu Susikei (va falloir que tu te débrouilles pour pas que je te voie... ^^'). Elle chercha un peu et décida finalement de partir pour le cours. Peut-être y était-elle déjà? Elle prit son sac en bandoulière noir et y fourra son appareil numérique, sa trousse, quelques feuilles, son carnet à dessins, son porte-feuille et son portable. Elle partit en claquant la porte... ce qui d'ailleurs résonna dans ses oreilles et lui fit plutôt mal... bref...

[Moi j'envoie REVE! Mouahahahaha! Bon, j'arrête...]

Honey entra dans la chambre qui était vide. Elle ferma la porte et jeta son sac sur son lit. Elle entendit un bruit, une sorte de grattement, près du lit de Susikei et se pencha : elle vit, alors, le petit Pikachu qui mettait sens dessus-dessous sa cage. La tête de la jeune fille se tenait juste devant les barreaux et lorsqu'elle lança un joyeux "Coucou", la petite bête partit se cacher, effrayée. Honey sourit maladroitement et se releva. Elle ouvrit son armoire et en sortit plusieurs vêtements. Elle partit dans la salle de bain, portant la pile à bout de bras. Elle s'aspergea le visage d'eau froide, se mit du déodorant et se changea. De retour dans la chambre, elle fouilla dans ses affaires, et sortit de sa valise, une raquette de tennis toute neuve. Peu avant son arrivée à l'Académie, elle en avait acheté une, dans l'espoir de pouvoir exercer ce sport qu'elle avait un peu pratiqué auparavant : elle voulait encore plus progressé. Elle vida le contenu de son sac bandoulière et enfourna dedans tout ce qui pourrait lui être utile... et ce qu'elle jugeait indispensable à son équilibre (même si ce n'était pas toujours justifié) : son carnet à dessins, des feuilles volantes, sa trousse, une bouteille d'eau, son appareil numérique, son appareil photo normal, son portable, son porte-feuille, ses poignets de tennis... Puis, portant le sac sur son épaule, elle s'empara de sa raquette et d'un petit sachet contenant trois balles de tennis. Enfin, elle sortit de la chambre qu'elle ferma à double de tour et glissa la clé dans son sac.

Après un énorme effort psycologique, Rikku s'était enfin décider à aller parler à Susikei. Elle était donc sortie de sa chambre pour se rendre dans celle à quelques portes de là, dans le même couloir. Elle était vetu d'un robe simple qui lui arrivait au dessus des genoux, sans manche, verte pomme, avec juste deux petites poches à l'avant. Elle portait en dessous un t-shirt à manche longue blanc et des collants rayés noir et blanc. Elle avait une paire de pseudo converses blanche [comme Jo<3 XD] aux pieds. Dans son vieux sac en toile beige qu'elle portait en bandoullière elle avait son carnet, quelques stylos et des biscuits secs. Près d'elle, André toujours fidele. Elle esperait que Susikei accepterait la présence de son chat parce que même si ça ne dérangerait pas le matou d'aller l'attendre dans sa chambre, elle serait bien plus confiante si il restait auprès d'elle. Elle était arrivée devant la porte où tronaient les noms des Susikei et Honey et là commença le grand débat.

*Depuis quand tu as peur de frapper à une porte idiote ?
- c'est pas de frapper à la porte dont j'ai peur
- c'est de quoi alors ?
- ...
- magne tes fesses grosse nouille, elle va pas te bouffer
- je t'ai déjà dit que je n'aimais pas que tu m'insulte tout le temps
- tu ne mérites que ça
- ...tu n'as pas tort
- bon, dépèches toi
- je vais passer pour une idiote
- ça changera pas de d'habitude, fait le !*

Et Rikku toqua. La belle Susikei lui ouvrit la porte, toujours fidele à elle-même, élégante et calme. Rikku tremblait. Elle avait envie de pleurer, de partir en courant, de prendre Susikei dans ses bras.

*Comment ça prendre Susikei dans tes bras ? Tu te sens bien Rik-Rik ?
-Laisse moi tranquille maintenant, je me débrouillerais seule*

"Salut" balbutia-t-elle." Je suis vraiment désolé de te déranger c'était pour venir te parler de... heu..."

Rikku se tut, André venait d'appercevoir un oiseau dans la cour par la porte ouverte au bout du couloir. A peine avait-il dit à Rikku qu'il s'absentait le voila déjà parti en courant vers l'extérieur. La jeune fille ocilla, la tête commença à lui tourner, elle était seule, toute seule, encore une fois.

Rikku se sentait faiblir, ses jambes allait se dérober sous son poids, elle essayait de se ressaisir mais c'était en vain.
*Et tu veux que je te laisse et débrouiller seule ? Tu es pire que tout.*
Rikku respira un grand coup. Elle n'osait regarder Susikei dans les yeux mais elle murmura d'une voix blanche
" Je suis venue de parler de ce projet pour peindre sur les murs "
Elle regarda un peu à l'interrieur de la chambre. Elle avait l'horrible sensation de ne pas être la bienvenue, Susikei avait surement autre chose à faire et Rikku devait surement être la dernière personne qu'elle voulait voir. Soudain, Rikku vacilla. Elle s'agripa d'abord tant bien que mal à l'encadrement de la porte, le bout de ses doigts devenaient blancs tant elle essayait de s'accrocher. Elle mit une main sur son visage, son frond était brûlant et pourtant elle grelottait. Elle avait un peu la nausée. Elle ne s'était encore jamais sentie aussi bête de toute sa vie, alors elle pleura. Enfin, elle tomba à genoux, avec le sentiment qu'elle ne relèverait plus jamais la tête.

Rikku avait finalement fermé les yeux, laissant les plus tristes images de son existence défiler dans sa tête. Elle se souvenait, petite, regardant le monde d'en bas, toujours, toujours la tête levée. Elle n'arrivait pas plus haut que le buste des grandes personnes et pourtant elle était déjà plus mature que beaucoup de gens dans cet orphelinat, dans ce taudis. Elle était encore fière et vive, mais elle était naïve, et elle le sera toujours. Elle se souvient de l'énorme dame, la directrice, entrant dans son bureau avec une grosse boite en fer remplie de cookies. Elle avait sentie l'odeur, elle avait vu les biscuits fumants, épais et moelleux. Elle s'avait qu'à part certains êtres humains, tout ce qui entrait dans le bureau de la directrice n'en ressortait jamais. Le soir même, elle entendait son ventre gargouiller alors qu'elle tentait de dormir dans ses draps toujours froids et ses couvertures piquantes et elle repensa aux petits gâteaux aux pépites de chocolat qui avaient hanté son esprit toute l'après-midi. Sans vraiment réfléchir, elle se dirigea vers le bureau de la grosse directrice et y entra. La pièce était plongée dans l'obscurité mais la lune était pleine dehors et ses rayons traversaient la fenêtre, baignant la pièce dans une atmosphère presque féerique. Le bureau était peint aux couleurs fades et par-ci par-là traînaient des preuves du mauvais goût décoratif de son occupante. Mais sur une étagère, bien en évidence, se trouvait la boite en fer. La petite Rikku s'avança sans bruit mais avec enthousiasme vers le trésor. Elle constata que le contenu de la boite avait considérablement baisser mais il restait une dizaine de biscuits. Rikku en pris un, elle n'avait jamais rien manger d'aussi délicieux et le goût délicat et envoûtant la poussa à en prendre une deuxième, puis un troisième. Rikku prit finalement la boite dans ses petits bras menus et alla s'asseoir sur un canapé recouvert d'un plaide au couleurs criardes et désassorties. Malgré tout ce plaide était doux et chaud et les biscuits toujours plus exquis. Après avoir, sans le faire exprès, manger tous les gâteaux, elle s'endormie dans la douce chaleur du canapé. Elle fut réveillée en sursaut, quelqu’un de grand et de très fort lui agrippait le bras tellement fort qu’elle eu l’impression qu’on voulait lui briser les os. Alors qu’elle émergeait d’un sommeil profond, elle était traînée par terre. Quand elle repris ses esprits, elle était allongée devant la porte du bureau de la directrice et tous les gosses de l’orphelinat étaient autours d’elle, regardant avec avidité ce que la directrice s’apprêtait à faire. Rikku reconnaissait tout le monde autours d’elle mais ne pouvait compter parmis eux aucun ami. Elle avait toujours été seule et les autres n’aimaient pas sa présence. En fait, à l’orphelinat, personne ne peut vraiment dire qu’il a un ami, on peux être plus gentil avec l’un ou l’autre mais on est toujours seul au fond. En général Rikku était toujours seule, mais cela ne la dérangeait pas, cependant elle l’était encore plus dans l’instant présent. La directrice commença par deux paires de gifles tout en lui faisant la leçon. Rikku avait mal mais elle ne pleurera pas, pas devant tout le monde. Elle s’attendait à encore quelques coups avant de pouvoir partir mais la grosse femme en avait décidé tout autrement. Elle l’humilia, la rouant de coups plus violents les uns que les autres. Rikku avait déjà vu d’autres pensionnaires se faire battre ainsi après une grosse bêtise seulement la directrice lui criait qu’elle avait fait bien plus qu’une grosse bêtise, qu’elle méritait bien plus que ce qu’elle lui donnait. Les autres enfants étaient d’abord terrifiés mais maintenant ils riaient presque.Au fur et à mesure des coups, Rikku se renfermait, puis, quand la grosse femme leva son visage avec deux doigts, regardant la petite fille droit dans les yeux, celle-ci ne pus que lui rendre un regard plein d’orgueil et de défi. Ce fut la première et surtout la dernière fois qu’elle adressa un regard pareil à quelqu’un.
Rikku ne voyait plus d’images mais se souvenait des rires, des cris perçants, des douleurs, de la honte. Des toutes les années qui suivirent où elle fut plus que rabaissée.
Soudain, elle se sentie soulevée. La chaleur d’un autre corps contre le sien. On était en train de la porter. Là, elle repris ses esprits. On la posa sur le lit de Susikei sans faire attention à tout ce qui y traînait. Rikku se releva tant bien que mal ayant trop peur d'avoir casser quelque chose. Elle vacilla. Il y avait un garçon, beau grand et musclé (bien entendu, ici tout le monde était comme ça) et Susikei qui avait l'air tourmenter et sa fausse assurance la traissait. Et elle resta debout, ne savant pas quoi dire, ne savant pas quoi faire, comme la grosse idiote qu'elle était.

[le pavééé XD désolé --']